Le genre se met à table !

Supports visuels

C’est une exposition graphique et ludique composée de 8 panneaux A0 sur des structures en bois déplaçables pour aborder les questions de genre dans l’agriculture et l’alimentation aindinoise . Nous vous proposons une semaine d’affichage dans vos locaux avec la possibilité de conclure la semaine par une animation débats et discussions autour de la thématique.

L'exposition qui questionne le genre dans l'agriculture et l'alimentation aindinoises. En donnant la parole à Alice, Amandine, Annie, Armelle, Candice, Carolina, Elodie, Emeline et Germaine, paysannes et restauratrices de l’Ain, cette exposition entend passer à table les discriminations de genre qu’elles ont rencontrées et continuent de vivre au quotidien. Faites place à huit femmes uniques en leur genre qui nous livrent des récits de vie qui se font écho et interrogent notre rapport à l’agriculture et à l’alimentation !

Picto bocaroulotte
Picto atelier à la ferme

Objectifs

Sensibiliser aux inégalités de genre.

Comprendre les discriminations vécues par les femmes dans le milieu agricole et de l’alimentation.

Donner la parole à des paysannes et restauratrices de l’Ain..

expo

Thématiques


Agriculture, alimentation et genre

1 semaine

d’affichage couplée à une animation débats de 2h.

Public

À partir de 15 ans

Photos de l'animation

L'avis des participants

Pôle Pyramide centre de loisirs - Saint Denis les Bourg

Les objectifs ont été atteints avec la sensibilisation au gaspillage faite en amont les jours précédents et l’utilisation du pain collecté toute la semaine. Au niveau du consommer local les enfants ont pu y réfléchir grâce aux animations proposées pour débuter la séance. Dans l’ensemble le côté cuisiner avec des restes et des aliments locaux, qui était notre demande, a été bien abordé.

Atelier Fica - Meximieux

Les 4 animations étaient super ! Elles ont toutes plu aux différents publics et nous ont permis de voir ce qui était possible de faire en matière d’animations autour de la cuisine 🙂

Domaine des Saveurs - Les planons

Contenus pédagogiques, didactiques et intéressants, en lien avec les programmes scolaires et les projets des classes. Retours positifs, élèves et professeurs enthousiastes. Ont appris des choses en s’amusant.

Les interviews des agricultrices et restauratrices

Armelle1

Armelle Bidault, 55 ans, maraîchère à Montain

“Faire ses propres semences, pour moi, c’était la même chose que de vouloir nourrir mes enfants, d’être complètement autonome et de comprendre l’histoire du végétal. Aujourd’hui, les légumes que l’on a, ce sont nos ancêtres - des centaines de personnes - qui les ont améliorés et je trouve que continuer ça, c’est quelque chose de très intéressant et important.”

Alice Courouble, 41 ans, éleveuse bovin à Ambronay

“Une femme d’un milieu agricole ne va pas se rendre compte du nombre de choses qui sont justes anormales à vivre en tant que femme. C’est de la maltraitante totale.”

Germaine, 90 ans, paysanne à la retraite

“Les femmes n’avaient pas tellement de droits. [...] J’étais salariée, tout en étant pas déclarée salariée. J’étais aide. On était presque toutes comme ça. Les exploitants c’était les hommes et c’est tout.”

Elodie, 31 ans, éleveuse caprin à Bâgé-la-ville

“On m’a déjà dit que je n’allais pas y arriver, qu’il y avait trop de travail, mais en fait on trouve toujours des solutions. Ce qui n’est pas fait aujourd’hui le sera demain et on n'a pas le choix. Une fois qu’on est dedans, on ne peut qu’avancer. On s’accroche.”

Carolina, 47 ans, cheffe cuisinière de l’Accent Latino à Bourg en Bresse

“Les femmes mangent des légumes et les hommes de la viande. Même si ce n’est pas toujours le cas, à 90% c’est ce cliché.” “Quand je suis allée à la chambre des métiers pour expliquer mon concept - un restaurant latinon, sans menu -, on m’a rigolé au nez.”

Amandine, maraîchère à Val Revermont

“Parfois j’ai l’impression de ressentir le poids du patriarcat depuis des millénaires sur les outils agricoles.”

Annie Blanc, chevrière-fromagère sur le plateau de Hauteville

“La femme, c’est un sacré socle. Je pense même que c’est elle qui fait tourner le monde, puisque pour les cultures vivrières, c’est elle qui est là. Celles qui font le commerce sur le marché en Afrique, ce sont les femmes. Pour faire rentrer de l’argent et nourrir la famille”

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